La Gironde cède 13 véhicules aux associations d'insertion
Crise aviaire : Alain Rousset appelle à "sortir des certitudes"
Bordeaux : en 2021, priorité au social et à l’emploi
À Limoges, la caserne Marceau vitrine pour Action Cœur de Ville
Des bons cadeaux au secours des restaurants de l’agglo paloise
Du 18 au 29 janvier, la Maison de l'Europe du Lot-et-Garonne célèbre l'amitié franco-allemande. 18 ans après la création de la Journée franco-allemande par Jacques Chirac et Gerhard Schröder en 2003, cette amitié entre les deux pays est célébrée chaque 22 janvier. L'évènement organisé par la Maison de l'Europe 47 prévoit diverses animations, parmi lesquelles des quizz en ligne, de la culture et un jeu concours qui sera lancé le 22 janvier prochain.
En raison des « contraintes sanitaires persistantes », l'Opéra National de Bordeaux annule toutes ses dates jusqu'au 20 février et deux productions lyriques - Falstaff (6-14 mars) et Figures Humaines (17-20 juin). Les publics concernés par ces annulations seront contactés par l'ONB. L'institution tient tout de même à conserver le lien avec son public par le biais de captations de répétitions ou de publications sur les réseaux sociaux, en espérant pouvoir rouvrir le plus tôt possible.
Suite à l intervention du Premier Ministre, Jean Castex et d'une partie du Gouvernement ce jeudi soir, la Nouvelle-Aquitaine à l'image de l ensemble du territoire français se voit désormais appliquer un couvre-feu dés 18h, à compter de ce samedi 16 janvier. En outre, face aux variants du virus, il a été annoncé un renforcement des protocoles dans les cantines scolaires, lieux les plus sensibles pour la transmission du virus. Le mode hybride est quant à lui prolongé dans les lycées au-delà du 20 janvier. La vaccination des plus de 75 ans et des personnes sensibles restent maintenue au 18 janvier.
La Ville de Périgueux propose durant les vacances d’hiver des activités sportives, culturelles et de loisirs à destination des jeunes de 6 à 15 ans. Du 8 au 19 février, les enfants pourront profiter d’ateliers artistiques, de mini-tournois sportifs ou encore de jeux d’enquêtes. Toutes ces activités sont gratuites, et les activités sportives se font sur inscription préalable sur le site de la Ville.
Les Chambres d’Agriculture de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres organisent une collecte de pneus usagés. Les agriculteurs ou éleveurs intéressés par cette démarche, intitulée « Ensivalor » et qui a pour objectif de recycler les pneus à un coût abordable, doivent se faire connaître sur le site de la Chambre d’Agriculture avant le 19 mars 2021.
Cette Europe qui, sous la Commission précédente, a trop souvent cédé, au nom du libre échange, aux lois de l'OMC avec des importations plus que bienveillantes, au regard des normes sanitaires ou environnementales imposées aux producteurs ou éleveurs européens... Nous avons en tête l'acceptation du CETA et observons l'attitude de nos dirigeants face aux incongruités d'un possible accord avec le Mercosur.
Et puis voilà qu'une crise sanitaire, importée de Chine, met nos économies à genoux....Alors l'Europe se réveille, à moins qu'elle ne se révèle : elle met entre parenthèse sa rigueur budgétaire et embarque dans une unité, à priori improbable, ses 27 membres, crée de l'euro, invente un plan de relance et accepte - attendons la validation des parlements nationaux- de mutualiser ses dettes, y compris au profit des pays les plus éprouvés, Italie et Espagne en premier. Cette Europe du Sud jusque là montrée du doigt parce que peu vertueuse... Il n'en fallait pas plus pour que les défenseurs du fédéralisme, les héritiers des pères fondateurs, se prennent à rêver que, sous l'effet de la puissance de cette crise et la menace d'un effondrement de l'économie, l'impossible Union politique pourrait voir le jour... Ce fameux « moment hamiltonien de l'Europe » par référence aux Etats-unis, serrant les coudes entre états au sortir de la guerre de sécession...Nous n'en sommes pas là et ce n'est sans doute pas pour demain mais, en revanche, voici que renaît une véritable ambition et, qui sait, un vrai nouveau départ.
Ainsi en était-il, ce 16 septembre, du premier grand discours de la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen. Amorcé et terminé, brièvement en français, mais en anglais pour l'essentiel et en allemand bien sûr . De ce long exposé qu'il faut relire attentivement et dont les télés en continu trop occupées à leurs salades - pardon à leurs sapins – n'ont guère fait cas, on retiendra le ton, résolument offensif , sur le mode l'Union n'a pas peur du changement et peut s'asseoir sur la clause dérogatoire générale, comme elle l'a fait pour la première fois de son histoire, face à crise économique. Et d'enfoncer le clou, en annonçant que la Commission va présenter un cadre pour que les Etats membres instaurent un salaire minimum.
Alors, voici qu'apparaît la grande ambition dont on comprend que cette présidente allemande a l'intention de l'incarner : « le pacte vert pour l'Europe ». Comprenons qu'il n'y est pas seulement question de faire passer de 40 à 55% l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030 et, ainsi, de nourrir l'ambition de faire de l'Europe « le premier continent climatiquement neutre d'ci à 2050 », mais d'engager « une modernisation systémique de l'économie, du continent ». Symbole de cet engagement : la volonté affichée de lever 30% des fameux 750 milliards du plan de relance par le biais « d'obligations vertes » ; les premières d'ailleurs étant initiées par l'Allemagne, à hauteur de 11 milliards pour lancer d'ici la fin de l'année des projets. Autre annonce : la création d'une « identité européenne sécurisée » que l'on espère voir aboutir comme alternative à la soumission aux Gafa, comme outil au bénéfice du développement des entreprises, sur un continent qui ne tire pas tout le profit d'un potentiel de données considérable.
Ces prochaines semaines vont d'ailleurs être importantes à suivre de près, car des questions trop longtemps laissées de côté, comme l'immigration et le fonctionnement de l'espace Schengen doivent être remises à plat : quelle doctrine commune peut-on définir pour l'accueil et en particulier le droit d'asile qui divise, aujourd'hui, et ne combat pas les trafics ? Ecoutons cette présidente : « Nous prévoirons un lien plus étroit entre l'asile et le retour. Nous devons établir une distinction claire entre les personnes qui ont le droit de rester et celles qui ne jouissent pas de ce droit. Nous prendrons des mesures pour lutter contre les passeurs, pour renfocer les frontières extérieures, pour approfondir les partenariats extérieurs et pour créer des voies légales d'accès »... Et cette référence aux terribles épisodes de l'île de Lesbos : « les images du camp de Moria nous rappellent douloureusement que l'Europe doit agir dans l'unité » Acceptons-en l'augure.
L'Europe, tant vilipendée, et dont on oublie de rappeler tout ce que nos territoires lui doivent, avec une gestion décentralisée au niveau de nos Régions, a décidé, sous la présidence d'Angela Merkel avec le soutien résolu de la France, de relever le défi d'une crise historique dont nous n'avons pas fini de mesurer les conséquences. Notre devoir consiste à redoubler d'attention pour suivre ce nouveau départ.
Joël Aubert
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